L'IFP "retournera" bientôt au Palais de Santos
Vente de l'IFP - Traduction de l'article du PUBLICO (23.10.2014)
L'Institut Français du Portugal (IFP) abandonnera ses installations actuelles sur l´ Avenida Luís Bívar, à Lisbonne, qui est mis en vente – et se déplacer à l'ambassade de France, dans le Palais de Santos.
Le changement a été annoncé au PUBLICO par l'Ambassadeur M. Jean-François Blarel, qui, en même temps, a annoncé la fermeture de la délégation de l'IFP à Porto et du Consulat général de France dans cette ville, qui deviendra un consulat honoraire.
« Le souci d'optimiser en permanence la diffusion culturelle de la France au Portugal en correspondant de mieux en mieux aux nombreuses attentes du public dans ce domaine, » a été la justification donnée, par courriel, par le diplomate à ces mesures qui sont du ressort du ministère des affaires étrangères en France.
En conséquence, les modifications au Portugal font partie d'une " vaste restructuration de la charge consulaire" de la France dans le monde entier, a expliqué à son tour au PUBLICO le nouveau Consul à Porto, Patrick Howlett-Martin, arrivé début septembre, après être passé par le Cap-Vert, où a également été fermé le Consulat Français – la même chose est arrivée aussi dans des villes comme Venise, Naples et... Washington, mark Howlett-Martin.
Dans le cas de Lisbonne, l'IFP "retournera" au Palais de Santos, "reprenant ainsi une tradition historique", étant donné que l'aile ouest du Palais fût "précisément construite, en 1937, pour l'acceuillir ", comme rappelle M. Jean-François Blarel.
Sans répondre à des questions précises du PUBLICO sur les compétences et services qui seront maintenues (ou perdues) avec ce changement, l'Ambassadeur français a déclaré que, « aujourd'hui, l'activité de l'IFP se manifeste par son ouverture au public, de ses partenariats avec les municipalités et les institutions culturelles portugaises, de sa projection dans tout le Portugal». Et il cite le Festival du Film Français, toujours en cours, et que cette année a été étendue aux 18 villes et villages du pays.
M. Jean-François Blarel se réfère toujours à "la multiplication des manifestations organisées hors les murs de l'Institut, ainsi que sur Internet", citant le cas d'un "Culturateca" en ligne, récemment.
Une conséquence inévitable de la fermeture des locaux de l' Avenida Luís Bívar est la nécessité de l'Alliance Française, un des locataires de l'immeuble, de trouver un nouveau siège. L'Ambassadeur assure que le transfert des services de l'IFP « ne met pas en question la permanence des fonctions de l'Alliance Française de Lisboa ». Francis Maizieres, directeur de l' Alliance à Lisbonne, association spécialement dédiée à l'enseignement de la langue, a confirmé être « déjà à la recherche pour les nouvelles installations », sans vouloir faire de commentaire au sujet de la fermeture de l'Institut.
Depuis son installation initiale au Palais de Santos, l'Institut a été rebaptisé Institut Franco-portugais en 1984 et, en 2011 [?], a gagné ses installations Avenida de Luís Bívar, avec la désignation de l'Institut Français du Portugal. En plus de l'Alliance, l'immeuble héberge un auditorium, une bibliothèque (avec une pièce élémentaire de publications scientifiques) et une cafétéria.
La détérioration des installations et la réduction du nombre de visiteurs auront pesé dans la décision du gouvernement Français de procéder à cette modification et de vendre le bâtiment. Actuellement, l'IFP est dirigé par Azouz Begag, écrivain et homme politique, ancien ministre de la promotion de l'égalité des chances dans le gouvernement de Dominique de Villepin (2005-07).
Dans le cas de Porto, les changements sont déjà prévues pour avril prochain. Le Consul Patrick Howlett-Martin, dont la carrière diplomatique était déjà passée aussi par Cuba et le Brésil, dit ne pas avoir de grande inquiétude d'une chute possible de la présence culturelle Français dans le Nord, où existe une grande communauté française. La création d'une agence consulaire, avec un Consul honoraire, liés au travail du Lycée Français de Porto – « dont 80 % des étudiants sont portugais, un pourcentage rare », note le Consul – et de l'Alliance (qui a aussi des sections à Braga, Guimarães, Viseu, ainsi que dans d'autres villes du pays), ne garantit pas seulement comme peut même "consolider l'affirmation de la culture Français"dit Howlett-Martin. Et rappelle que « l'ambassade à Lisbonne n'est pas pas si loin de là ».